Noël 2013

Ce projet est un miracle. L'ambition du projet sur la continuité de celui de Noël 2012, nécessitait un temps de préparation au moins équivalent à celui de l'an passé (4 mois). Malheureusement "Il était une autre fois" avait accaparé toute mon énergie et j'ai décalé le travail sur ce projet ce qui nous a conduit à travailler dans l'urgence.

Noël au bout du monde c'est l'histoire d'un vieux professeur, Jerry,  totalement cartésien qui ne croit pas en la magie de Noël au dépit de son élève Tom qui va essayer en voyant en montgolfière à travaers le monde essayer de lui ouvrir le coeur à l'esprit de Noël.

Noël au bout du monde c'est d'abord 5 contes :

• un conte russe mis en musique par Pascal et Zivile et interprété tout en élégance et danse par Anne
• un conte péruvien mis en musique par Boris, avec Joanne et Muriel
• un conte japonais mis en musique par Boris et la chorale Euterpe, avec Angèle
• un conte irlandais mis en musique par la professeur de guitare Christelle Mager et deux de ses élèves (guitare, flûte et chant), avec Aurore et moi même
  
• un conte africain mis en musique par la chorale Euterpe et les élèves de M. Woolpert de djembé, avec Muriel, Joanne et Véronique

C'est aussi les scènettes, le fil conducteur de ce spectacle, totalement écrite par Fabien et moi même, le texte étant achevé 5 jours avant le spectacle.  C'estt la caution humoristique du spectacle avec beaucoup de clins d'oeil pour les plus grands.

C'est des partenaires : les professeurs de musiques, musiciens déjà cités, mais également les élèves de claquettes de Yves Roussel, Patricia Rinagel qui a fait les décors péruviens et tous les personnages du théâtre d'ombre africain, évidemment de notre régisseur Thibaut qui a encore épaté de ses jeux de lumière et de la sonorisation.

Le spectacle s'achevant sur un tableau magique et un grand final avec tous les participants autour d'un sapin décoré alors que l'ensemble vocal interprète un chant de Noël.

S'il y avait une vrai satisfaction d'avoir mené le projet à son terme, avec autant de participants, si le public venu en très très très grand nombre, plus qu'il n'y avait de place, semblait enthousiaste, il faut noter tout de même quelques points noirs.


1h30 ! Le spectacle est bien trop long pour les plus jeunes. Les transitions entre les contes étant aussi parfois longues à cause de changement de décor, malgré les intermèdes musicaux. Certains contes étaient également peut être trop long (le conte irlandais, 15 mn), d'autres n'ont peut être pas accroché, le conte russe par exemple, d'autres trop long et trop triste, le conte japonais... sans mettre en cause l'investissement et l'énergie de leur interprète. Mais le temps qui m'a manqué m'a donc empêché de travailler sur l’homogénéité du tout. 

Ce fut tout de même un très beau spectacle, audacieux, très différents des spectacles de Noël d'ailleurs, avec une histoire vraiment originale et bien mené par chacun, qu'il soit conteur ou musicien. Toute l'énergie offert au public s'est ressentie et ce fut un grand moment de partage. La richesse a permis à chacun, je pense de s'y retrouver.

Affiche

Très belle affiche réalisée à partir de celle de 2012.

Album photo

Vidéo

Presse (DNA)

Article paru le jour même (le 21 décembre 2013)

Article paru le jour suivant

A la lumière des Lampions « Les Lampions », groupe théâtral récemment créé par Philippe Werlé, ont incontestablement acquis une belle notoriété. La salle du « Rohan », s’est avérée trop petite pour recevoir samedi un public intergénérationnel particulièrement nombreux. Le spectacle « Noël au bout du monde » a permis d’accompagner le professeur Jerry et un de ses étudiants en montgolfière pour un voyage aux quatre coins de la planète. Jerry ne voit le monde qu’à travers la lorgnette de la science et de la mathématique, l’étudiant (Philippe Werlé) a réussi à le convaincre, pour le sortir de sa bulle, d’entreprendre un long voyage en ballon avec comme étapes : La Russie, le Pérou, le Japon, l’Irlande et pour finir l’Afrique. Pour chacune d’entre elles, on change dans la pénombre, les décors absolument superbes, œuvre de Patricia. Au Pérou, on rappelle l’histoire qui a donné naissance à la flûte de pan, support musical de cette séquence. Au Japon, dans de superbes costumes un autre conte est illustré par le chant de l’ensemble vocal « Euterpe » d’Urmatt. En Irlande, l’histoire du conteur du roi offre aux flûtes et guitares de Christelle Mager de se révéler tout comme l’ensemble de claquettes d’Yves Roussel. On arrive en Afrique au rythme endiablé des djembés des élèves du professeur Woolpert, une superbe séquence où l’on a recours aux ombres chinoises pour le conte et où l’ensemble « Euterpe » s’est fait chorale africaine. Du beau spectacle fort justement récompensé par une ovation du public.